Tant pis si l’extériorisation de ses démons passe par la passerelle
de l’exploration partielle des parcelles de la démence.
Tant pis si la passion place la raison sous silence.
Tant pis si le fait de mettre en boîte le mal-être et la rage,
modifie mon visage en celui d’un vampire cloîtré dans les caves.
Tant pis si ce que je porte sur le crâne est un entonnoir de métal quand vient l’orage…
Tant pis si je trace, tant pis si je lâche tout
rien que pour sentir les spasmes de l’écorce planétaire,
m’adonner à l’écoute de la tectonique des plaques.
Tant pis si je craque. Tant pis si je transpire la maladresse.
Tant pis si je stresse. Tant pis si je préfère les astres aux hommes.
Tant pis si je vénère la farce plutôt que le dogme…
Tant pis si je trace !
A poisonous, toxic, pus geyser
bursts up and pours out its nauseating sparkles
into a seemingly pure water,
though oddly tainted with turquoise nuances.
This river meanders along the outskirts of an haunted forest
and a sharp crystal rainstorm is looming up on the horizon
foreshadowed by scarce iridescent glints
of this sullied liquid.
When dropped on the frozen-solid ground
the mineral fragments smash into pieces, like holy fireworks
thrown at us by heavenly creatures.
A stream of echoing sounds emerges from these many collisions
ceaselessly resounding, infinitely spreading.
Chaos reveals its inner beauty to us.
Chaos reveals its subtle splendor to us.